jeudi 22 juillet 2010

RAYON LASER

quand il sera miniaturisé, j'en achèterais un ^^

Les lasers de combat
prêts à entrer en action


Les rayons laser utilisés dans l'armement ne seront pas visibles 
comme sur cette représentation artistique du projet Airborne Laser de 
Boeing.
Les rayons laser utilisés dans l'armement ne seront pas visibles comme sur cette représentation artistique du projet Airborne Laser de Boeing.

La Navy américaine et Raytheon viennent de présenter au salon de Farnborough le fruit de leur dernière collaboration: un laser de défense antidrones et antimissiles, révélateur des progrès effectués ces dernières années.

Dans les années 70, les Etats-Unis lancent le premier programme destiné à utiliser le laser comme arme de combat. Il s'agit à l'époque d'embarquer un laser surpuissant à bord d'un avion. Mais différents problèmes se posent à l'époque: les turbulences atmosphériques perturbent la visée, le laser perd trop de puissance sur les quelques kilomètres de portée indispensables à la viabilité du projet et la longueur d'onde utilisée est réfléchie à 98% par les surfaces en aluminium (ce qui rend le laser quasi inopérant).
Dans les années 90, l'idée refait surface. Certains lasers fonctionnent avec des longueurs d'onde mieux adaptées, de grands progrès informatiques permettent une visée plus précise, et la concentration des nouveaux lasers limite la perte de puissance sur de grandes distances. Ce qui était devenu un fantasme de science-fiction devient possible.
L'armée américaine réinvestit dans la recherche car les avantages des rayons sont triples :
- ils se déplacent à la vitesse de la lumière et touchent donc instantanément leur cible,
- leur précision est redoutable: une dizaine de centimètres à plusieurs kilomètres de distance,
- leur coût de fonctionnement (mais pas celui de fabrication ou de développement) est peu élevé.
Depuis quelques années, de nombreux projets, en grande majorité américains, donnent des résultats. Ce sont souvent des appareils destinés à la défense anti-missiles, mais les premiers systèmes capables de détruire des drones, ou encore d'attaquer des cibles au sol font leur apparition.


Phalanx-Laser Weapon System (système antimissiles et antidrones embarqué sur navire)


Le dernier né de la 
collaboration entre Raytheon et l'US Navy.
Le dernier né de la collaboration entre Raytheon et l'US Navy. Crédits photo : U.S. Navy
La dernière prouesse en date dans le domaine des lasers de combat est à mettre au crédit d'une collaboration entre la Navy américaine et l'entreprise Raytheon. En associant leurs compétences, elles ont réussi à faire exploser un drone en mer en mai dernier. Une vidéo de cette opération a été rendue publique la semaine dernière à l'occasion du salon de Farnborough (voir ci-dessous). Ce n'est pas la première fois qu'un drone est abattu par un laser, mais les démonstrations précédentes se déroulaient dans le désert. En milieu marin, les turbulences et les gouttes d'eau en suspension peuvent dévier le laser ce qui rend la visée particulièrement difficile.




Skyguard Laser Defense (système antimissiles terrestre mobile)


Le laser THEL dont Skyguard 
est la version commerciale.
Le laser THEL dont Skyguard est la version commerciale.
Mis au point par Northrop Grumman pour le compte des ministères de la Défense américain et israélien, ce laser tactique à haute énergie transportable (THEL) développant une énergie d'une centaine de kilowatts, est, en 1996, le premier système laser à détruire des roquettes en vol (à l'époque le système expérimental s'appelait Nautilus). Capable de protéger, d'après son fabricant, une zone de 10 kilomètres de diamètre et de neutraliser des salves des missiles à courte portée ou d'obus, il est commercialisé depuis 2006 sans grand succès.
Des images non-datées diffusées par Northrop pendant le développement du THEL :




Laser Avenger (système antimissiles et antidrones embarqué sur véhicule terrestre)


Le laser Avenger (crédit : 
Boeing photo).
Le laser Avenger (crédit : Boeing photo).
Un projet de Boeing, leader du domaine. Ce laser fixé sur un véhicule de combat Avenger développe une puissance de l'ordre du kilowatt. Une faible puissance qui lui a tout de même permis de mettre à terre des drones de combat lors de phases d'essai en 2008, puis en 2009.
En septembre 2009, le véhicule avait déjà montré ses capacités destructrices en faisant exploser une cinquantaine de bombes artisanales :




Airborne Laser (système antimissiles embarqué sur avion)


Le laser chimique COIL est 
placé sur le nez de l'avion.
Le laser chimique COIL est placé sur le nez de l'avion.
Le 11 février 2010, la Missile Defense Agency américaine affirme avoir réussi à détruire un missile balistique à l'aide d'un laser à haute énergie embarqué dans le nez d'un Boeing 747. Le principe de l'ABL consiste à repérer le missile-cible à l'aide de 6 petits lasers avant d'envoyer deux autres rayons permettant de le tracer précisément et de définir un point d'impact. Le laser chimique COIL, développant plusieurs mégawatts de puissance, entre alors en scène pour la destruction proprement dite.
Le budget de ce programme impliquant en premier lieu Boeing mais aussi les entreprises Northrop Grumman ou Lockheed Martin, engloutissait à ses débuts près d'un demi-milliard de dollars chaque année depuis le contrat originel de 1,1 milliard de dollars signé en 1996. Début juin, la Défense américaine alignait encore 40 millions de dollars pour que les tests se poursuivent jusqu'en septembre.
Un extrait de l'essai mené par Boeing le 11 février 2010 :




Advance Tactical Laser (système d'attaque au sol embarqué sur avion)


Le laser de l'ATL est 
installé sur le ventre de l'appareil.
Le laser de l'ATL est installé sur le ventre de l'appareil.
Il s'agit encore d'un projet mené par Boeing, véritable leader dans le domaine, pour l'armée américaine. Démarré en 2003 avec un budget annuel de 200 millions de dollars, il utilise le même laser haute puissance que le projet ABL (mais installé cette fois-ci sur le ventre de l'appareil). Son objectif n'est plus la défense anti-missile mais la neutralisation de cibles au sol. Dans une campagne d'essai mené entre juin et septembre 2009, l'entreprise américaine dit avoir démontré la capacité d'action de sa nouvelle arme. «Nous donnons aux combattants une arme ultra-précise, aussi rapide qu'un rayon lumineux, ce qui permettra de réduire considérablement les dommages collatéraux», s'enthousiasmait alors le vice-président de Boeing Missile Defense Systems, Greg Hyslop.
Dégâts infligés en vol à un véhicule lors de la campagne d'essai de 2009 :

dimanche 18 juillet 2010

MOTO TRANSFORMER

rien à dire, mais dans longtemps sa sera courant ce type de modèle



La moto exosquelette



Fraîchement dîplomé du Art Center College of Design de Pasadena, Jack Loniak a inventé un nouveau concept de tripod pour Toyota baptisé Deus Ex Machina. Le proto ne s’enfourche pas comme un vulgaire scooter mais s’enfile telle l’armure d’Iron Man. 36 muscles pneumatiques permettent de piloter l’engin qui bascule vers l’avant pour atteindre 100 km/h en 3 secondes. Alimenté par des batteries au lithium, le Deus atteint 120 km/h en vitesse de pointe pour une autonomie d’une heure environ. Nous envoyons immédiatement notre reporter du Salon de l’auto en Californie pour tester la bête.
 







Source : Popsci.

CYBORG

La fusion de l'homme et de la machine

Les cyborgs envahissent les rues.

Le cyborg est la fusion de l’être organique et de la machine. Tout d’abord créature de science-fiction, le cyborg serait, selon certains, d’ores et déjà une réalité. Une personne ayant un stimulateur cardiaque ou une hanche artificielle, par exemple, peut déjà correspondre à cette définition. Et depuis peu c’est au Japon qu’on les voit déambuler dans les rues.

exoGrâce à la compagnie Cyberdyne, non, pas le méchant constructeur de robots de Terminator, mais la compagnie japonaise qui produit des exosquelettes.
hal-roboticsUn exosquelette est un système robotisé d’assistance au déplacement ou à l’effort. Muni de capteurs qui lisent les influx nerveux, le modèle « HAL » pour Hybrid Assistive Limb est maintenant disponible à la location au Japon et est actuellement en phase de test à Tokyo.
Cet exosquelette aide la personne qui l’endosse dans des tâches aussi variées que grimper des escaliers, porter des charges très lourdes ou simplement marcher. On voit l’intérêt pour les personnes à mobilité réduite qui éprouvent de la difficulté pour aller d’un endroit à l’autre en marchant. Mais ce genre de dispositif peut aussi venir en aide à des manutentionnaires ou des personnes qui travaillent en milieu dangereux comme les mines.
Techniquement, l’utilisateur endosse le produit et dispose sur son corps des capteurs qui sont reliés à un ordinateur de contrôle situé dans le dos. L’ensemble ajoute évidemment au poids de l’utilisateur, mais les moteurs compensent cela.
Quand le porteur induit un mouvement, les capteurs perçoivent l’influx nerveux et après analyse, le membre artificiel va assister le membre réel. Plusieurs modes de fonctionnement sont disponibles allant de l’assistance simple pour soulager l’utilisateur, jusqu’à le transformer en surhomme pouvant lever des charges très lourdes.
HAL est disponible en 3 tailles. Petit, moyen et grand avec un poids de 23kg pour un prix de location mensuel de 2500$.
L’objectif avoué de Cyberdyne est de produire un exosquelette que les paralysés pourront utiliser pour se mouvoir à nouveau. Mais leurs capteurs qui actuellement ne sont capables que de lire les influx nerveux à la surface de la peau doive être complètement revu pour être capable d’analyser le signal nerveux là ou la moelle épinière s’arrête.

Bien sûr, nous sommes encore très loin de dispositifs pouvant nous transformer en surhommes comme dans le film GI Joe, mais comptons sur l’ingéniosité des Japonais pour travailler sur des modèles plus discrets et puissants pour les années à venir.
Site de la compagnie.

JAMBE BIONIQUE

TKY200510220121.jpegDans l'avenir il y aura des exosquelette complet de force pour le bâtiment ou l'armé
 

Jambes Bioniques par REX Bionics



jambes bioniques REX 253x300 Jambes 
Bioniques par REX Bionics
Après sept années de recherche, la première paire de jambes bioniques vient de voir le jour en Nouvelle-Zélande sous l’appellation REX. Ce nouveau exosquelette robotisé devrait rapidement remplacer le fauteuil roulant et permettre aux paraplégiques de remarcher, de monter les escaliers, de s’asseoir, ou plus simplement de rester debout. Esthétiquement, ça rappelle un certain Robocop, avec une utilisation très sommaire qui consiste à bouger via un joystick et un pad de contrôle. La science n’a visiblement pas dit son dernier mot, tous les espoirs sont permis, seul le prix refroidi ! Comptez 150.000$ pour une disponibilité mondiale en 2011.
Pour mieux comprendre comment fonctionne ce nouveau dispositif bionique, voici deux démonstration vidéo signées REX Bionics.

mardi 13 juillet 2010

FURTIF

http://4.bp.blogspot.com/_f87oXEJfKnY/ShfJm5RbDaI/AAAAAAAAHGo/4Zp6r9p_V-w/s400/Furtif%5B1%5D.jpgC'est extraordinaire, les japonais vont reproduire le scenario du film furtif, il manquerait plus que l'intelligence artificiel devienne une réalité et la, on y es...

Le prototype Taranis sans pilote pourrait devenir le futur des combats aériens


Le prototype Taranis sans pilote pourrait devenir le futur
 des combats aériens
Le Ministère de la Défence du Royaume-Uni a récemment levé le voile sur son prototype d'avion de combat sans pilote (unmanned combat air vehicle = UCAV), un concept de design d'avion de combat qui a pris 3 millions d'heures de travail (!). Déclaré comme étant un "projet véritablement avant-gardiste", les vols d'essai devraient débuter à partir de l'année prochaine.

mardi 6 juillet 2010

CLEF USB TACTILE

C'est impressionnant, tout deviens tactile et sans fil

Slurp, la pipette à fichiers du futur

Que serait la high-tech sans le MIT ? Une équipe d'étudiants de la célèbre université vient d'inventer le Slurp, un petit engin susceptible de complètement révolutionner la manière dont s'échangent les fichiers entre PC ou autres périphériques. Plus qu'un long discours, jetez un oeil à la vidéo ci-dessous :

<span class="currency_converter_text"><span class="currency_converter_text"><span class="currency_converter_text"><span class="currency_converter_text"><span class="currency_converter_text"><span class="currency_converter_text"><span class="currency_converter_text"> <div class="yt-alert yt-alert-error yt-alert-player yt-rounded"> <img src="http://s.ytimg.com/yt/img/pixel-vfl</span><span title="Convert this amount" class="currency_converter_link"></span><span title="Convert this amount" class="currency_converter_link"></span><span title="Convert this amount" class="currency_converter_link"></span><span title="Convert this amount" class="currency_converter_link"></span><span title="Convert this amount" class="currency_converter_link"></span><span title="Convert this amount" class="currency_converter_link"></span><span title="Convert this amount" class="currency_converter_link">73</span><span class="currency_converter_text"></span><span class="currency_converter_text"></span><span class="currency_converter_text"></span><span class="currency_converter_text"></span><span class="currency_converter_text"></span><span class="currency_converter_text">&am</span>p;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;lt;/span><span class="currency_converter_text">.gif" class="icon master-sprite" alt="Icône d'alerte"> <div class="yt-alert-content"> Pour regarder cette vidéo, vous devez disposer d'Adobe Flash Player. <br> <a href="http://get.adobe.com/flashplayer/"&am</span>p;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;amp;gt;Télécharger le lecteur sur le site d'Adobe</a> </div> </div> </span></span></span></span></span>

Magique, non ? Et comme souvent dans ces cas-là, on est tenté de s'écrier "Mais pourquoi n'y a-t-on pas pensé avant ?" Alors, insistons d'abord sur un point : le système n'est pas encore totalement au point, et l'on voit bien que l'utilisateur doit encore utiliser la souris en plus de son "Slurp". De même, le Slurp réalise tous les transferts en infrarouge (oui oui). Évidemment, l'adoption du Bluetooth ou du WiFi est envisageable.
Mais les créateur du Slurp ne voient pas la technique comme une fin en elle-même. Ils s'intéressent surtout aux nouveaux modes d'interaction que nous pourrons avoir avec nos PC et autres gadgets électroniques d'ici quelques années. Le Slurp a été pensé et conçu comme l'analogue informatique d'une pipette à liquide, avec un bulbe et une pointe. Dans le bulbe du Slurp se cache, à côté de l'émetteur IR, un capteur de pression.


Pour transférer un fichier il suffirait donc de placer le Slurp à sa hauteur (la position du Slurp pourrait être détectée par un écran tactile), et de presser sur le bulbe. Des LED s'animent pour visualiser la montée du fichier dans la pointe du Slurp jusque dans le bulbe. Une fois aspiré dans le Slurp, le fichier peut-être injecté dans le périphérique de destination par une manoeuvre similaire : pointer le Slurp vers le périphérique, et presser sur le bulbe pour le faire sortir. L'ingénieux système intègre également un vibreur afin de délivrer un retour tactile sur le déroulement des opérations.

vendredi 2 juillet 2010

DE LA 3D A TRIPOTER

la 3d dans toute ses formes, on n'y coupera pas

HIRO III vous permet de sentir les objets virtuels en 3D



La 3D stéréo fait fureur ces temps-ci, mais est-ce que le HIRO III pourra offrir quelque chose de différent? Posssible, car vous devez mettre les doigts dans cet appareil à interface afin que vous puissiez 'sentir' ce qui est affiché sur l'écran d'un ordinateur. En gros, c'est dans une main robotisée que vous mettez vos doigts, et ça simule ta taille, la forme, le poids et la texture de ce sur quoi vous êtes en train d'interagir sur l'écran. Super cool, hein ?