jeudi 11 novembre 2010

PRINT PEAU

Une imprimante qui fabrique une matrice de peau

Le bioprinting ressemble un peu à de la science fiction. Il s'agit d'un dispositif qui permet d'imprimer des cellules organiques. D'un prototype créé par des chercheurs américains est sortie la première matrice de peau greffée.

Pour réussir ce tour de force, les chercheurs ont modifié une imprimante classique à jet d'encre en remplissant les cartouches avec du collagène, des cellules, et différents composés. La tête d'impression projette le mélange des cartouches en modifiant la composition pour l'adapter aux différentes couches de la peau à reconstituer (épiderme, derme...). Plusieurs passes sont donc nécessaires pour traiter les blessures profondes.

Un premier essai positif a déjà été réalisé sur des souris pour soigner une infection cutanée. L'expérience n'a pas été réalisée sur un être humain mais on imagine aisément ce qu'une telle avancée peut apporter à la science en matière de chirurgie réparatrice.

Ce nouveau procédé laisse rêveur quant aux applications qui pourraient naître de sa combinaison avec les imprimantes 3D classiques comme celle que nous vous présentons dans la vidéo ci-dessous. Il deviendrait possible de recréer un organe simplement en injectant dans les cartouches les matériaux de base.

mardi 9 novembre 2010

MASK

L'armée américaine s'inspire du film Transformers


Les spectateurs des deux volets de « The Transformers » ont souvent la même réaction concernant les robots du film : « de la fiction pure ». Vraiment ?. En effet, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, DARPA, une agence du département de la Défense des Etats-Unis projette de créer des machines dignes de la bande à Bumblebee.
La « Defense Advanced Research Projects Agency » (agence pour les projets de recherche avancée de défense), plus connue sous l’acronyme DARPA travaille sur le projet nommé « Transformer TX ». Le dit projet concerne la fabrication d’un véhicule militaire qui peut évoluer à la fois sur la terre ferme et dans les airs, une combinaison de camion blindé, d’aéroplane et d’hélicoptère. Il s’agit donc d’un véhicule robuste qui peut décoller et atterrir à la verticale en cas de besoin. L’AAI Corporation a reçu un contrat de 2,2 millions d’euros avec DARPA pour réaliser ce projet bien audacieux.
Cette machine de guerre sera dotée d’hélices au dessus de son toit pour faciliter les déplacements verticaux, d’ailes rétractables sur les côtés et d’une hélice à l’arrière pour voler plus vite qu’un hélicoptère habituel. Transformer TX pourra voler à une altitude de 30 km et parcourir 402 km sans refaire le plein. De plus le véhicule est à très faible émission de CO2. Les premières phases du projet ont déjà commencé, notamment avec les études de faisabilité. Attendu vers 2015, ce véhicule sera utiliser pour les attaques, les interventions, les reconnaissances, l’évacuation des blessés, l’approvisionnement en armement et la logistique.

lundi 8 novembre 2010

SPIDERMAN

L'Electroadhesion permet aux robots de grimper facilement sur les murs

 
L'Electroadhesion permet aux robots de grimper facilement sur les murs

SRI International travaille sur une nouvelle technologie nommée compliant electroadhesion, une méthode qui permet à un objet ayant des propriétés electroadhesive de tenir sur le plupart des surfaces, telles que le bois, le verre, les briques ou du béton, en déclenchant des charges électrostatiques. Cette méthode qui n'utilise que 40mW de courant, et permet à 1m² electroadhesive de supporter 200kg. L'autre avantage de ce système, c'est qu'il peut s'éteindre ou s'allumer avec un interrupteur, et permettre la création de robots qui grimpent sur les murs ou permettre à des robots de tenir divers objets. Regardez une vidéo de cette technologie en action ci-après.

NAVETE SPACIALE

Skylon, le premier avion qui pourra explorer l’espace


Skylon devrait être le premier « avion spatial » qui pourra sortir de la stratosphère. Pour cela, la compagnie britannique qui est à l'origine du projet développe l’unique pièce maîtresse qui permettra à Skylon d’atteindre cet objectif.  Le but est en quelque sorte de populariser le domaine astronautique puisque Skylon est destiné à être géré par des sociétés commerciales. L’avion hypersonique pourra transporter des marchandises ou des satellites d’une charge n’excédant pas 12 tonnes ou bien une soixantaine de passagers.  Le prix de lancement habituel de 150 millions de dollars sera réduit à 10 millions de dollars seulement pour Skylon. Par conséquent, le prix du siège coûtera entre 100 000 et 200 000 dollars, ce qui ouvrira l’espace au tourisme.
Skylon mesure 82 m de long et pèse 41 tonnes à vide. Il serait construit à partir de fibres de carbone, avec un réservoir en aluminium et une céramique aeroshell protégeant l'avion de la chaleur intense lors de son retour sur Terre. L’engin fonctionnera avec des moteurs SABRE alimentés par de l'hydrogène et de l'oxygène et pourra être complètement réutilisable 200 fois, voire plus. Cette pièce sur laquelle se penchent tous les ingénieurs à la Reaction Engines sert à refroidir d’une façon considérable l’air avant qu’il ne soit utilisée par les moteurs de l’aéronef. Le but est de compresser l’air à une très haute pression, jamais atteinte jusque là. D’après Richard Varvill, co-fondateur et directeur technique de Reaction Engines, la mise au point d’une telle pièce est le Saint Graal de l’aéronautique.
Reaction Engines prévoit que d’ici 2025, le but sera atteint et plusieurs sociétés d’exploitations utiliseront Skylon. En attendant gardons les pieds sur terre et un œil sur l’évolution du projet avant d’économiser pour un ticket vers l’espace.