vendredi 14 mai 2010

3D RELIEF

PROCÉDÉ EN SALLE DE CINÉMA EN 3D A LUNETTE PASSIVE (SAMSUNG)
Sur les TV, les filtres sont perpendiculaires : verticaux d'un côté, horizontaux de l'autre. Les images reçues par chaque oeil n'ont alors plus qu'une demi définition, elles sont en 1920 x 960 pixels. Dur de vanter la qualité de cette image quand tous les discours marketing vantent le Full HD depuis des années.

Au cinéma, les filtres sont en cercle, explique Simon Dondbae Lee. Cela assure des images en pleine définition cette fois. Il n'y a donc que des avantages pour les cinémas selon lui : les lunettes sont plus légères, elles ne coûtent presque rien à produire, elles ne nécessitent aucune recharge, elles ne sont pas fragiles...

  • ce procédé fonctionnerait déjà parfaitement en 3D, mais en 2D le piqué serait en chute libre, et les couleurs perdent en homogénéité à l'écran,
  • le surcoût engendré à la production de ces nouvelles dalles adaptées serait - aujourd'hui - largement supérieur à celui même de très nombreuses lunettes actives.
Nous avons démarré avec une critique : qu'elles soient à 150 euros, comme c'était prévu initialement, ou la moitié finalement comme c'est le cas depuis peu, la finition des lunettes 3D de Samsung n'est pas à la hauteur de leur prix. Le plastique employé est grossier, le pourtour des verres est énorme et les branches, celles des lunettes avec piles, ont une arrête trop vive. Elles sont désagréables à enfiler.


Simon Dongbae Lee nous a alors sorti les lunettes pour enfants, amusantes avec leurs coloris vifs, puis celles rechargeables, qui seront proposées sous peu. On ne peut pas dire qu'elles soit plus belles, mais au moins elles sont plus confortables bien qu'un peu plus lourdes. Une charge de 2 heures, connectées au téléviseur ou à un ordinateur, assure une lecture de 24 heures en relief, en continu. Bien !

ACCÉLÉRATION DU BALAYAGE DES LUNETTE ACTIVE 60Hz - 120Hz

Les lunettes actives portent deux écrans LCD qui scintillent à une fréquence de 60 Hz chacun, avec une alternance d'image / noir / image / noir... 60 Hz, c'est trop court.

Aussi les deux premiers arguments que pourraient avancer les prochaines générations de TV 3D (pas cette année quand même) seront sans doute un meilleur algorithme de conversion 2D -> 3D, et une fréquence des lunettes accélérée. On imagine qu'elles passeront à 120 Hz

CAMERON N'AIME NI LES 24 IMAGES/S, NI LE 16/9
 !

"Un jour, James Cameron nous a invités à partager les rêves de Samsung et les siens", nous a expliqué, rêveur, Simon. Et le premier problème du réalisateur, ce serait le débit d'images du cinéma. 24 images par seconde, c'est trop peu ! Et cela pose plein de problèmes une fois diffusé à 50, 60, 100 ou 120 Hz (voire plus). James Cameron envisage - et Samsung aussi manifestement - un passage à 60 images par seconde.

On voit tout de suite l'intérêt de la chose puisque les téléviseurs américains (NTSC) fonctionnent à des multiples de 60 Hz (60, 120, 240...). Là, c'est le 50 Hz du Pal qui commence à sentir le roussi... mais ne boudons pas notre plaisir, 60 Hz en natif, ça signifie des scènes plus fluides, affranchies des problèmes de saccades.

Second souci soulevé par Cameron : le format cinémascope (2.35:1 à 2.66:1) n'est pas assez haut à son goût. C'est pour cela d'ailleurs qu'il a tourné Avatar en Imax. Soit au format 1.33:1, celui de nos bons vieux téléviseurs 4/3 ! Samsung nous a confié étudier l'abandon du 16/9 (1,77:1) en vigueur actuellement.

Notez que cela irait totalement à l'encontre de l'expérience de Philips, qui propose depuis peu des téléviseurs au format 21/9, plus proche de celui de la plupart des films actuels ; mais aussi à l'encontre du discours des fabricants de dalles, qui nous expliquent que l'abandon du 4/3 se fait pour des raisons de découpes de dalles et d'économies qui en découlent.

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